Mustapha Kamel Nabli, candidat indépendant à l’élection présidentielle, a déclaré hier jeudi 13 novembre, lors d’un passage à la radio Mosaïque FM, que Marzouki n’a commis aucun lapsus en employant le terme « taghout »- terme employé essentiellement par les djihadistes pour définir leurs ennemis et appeler à leur meurtre – et qu’il savait très bien à quoi ce mot faisait référence : « Son discours était un appel au meurtre et une incitation à la haine », a-t-il martelé.
Nabli a donc fait appel aux autorités concernées, à savoir l’ISIE et le ministère public, afin qu’elles prennent les mesures nécessaires contre le discours du président sortant Marzouki.
Quant à la question de la bipolarisation de la présidentielle, entre le candidat de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, et le président sortant Moncef Marzouki, K. Nabli a estimé que c’était « une erreur politique puisqu’il est plus judicieux qu’un troisième candidat ait du poids pour passer au deuxième tour et évincer Marzouki. »