Deux jours après avoir été hospitalisé dans le service de cardiologie et maladies vasculaires de la clinique Alembert, à Grenoble, une nouvelle que la Présidence algérienne a passée sous silence, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a frappé un grand coup médiatique et fait un pied de nez à ses détracteurs, en accordant, – hier dimanche 16 novembre, juste après son retour au pays, le samedi- quatre audiences aux nouveaux ambassadeurs accrédités en Algérie.
Vêtu d’un costume trois-pièces et assis dans un fauteuil, les images retransmises par la télévision algérienne, à 20h, une heure de grande écoute, le montrent, s’adressant aux diplomates étrangers, même si le son de sa voix n’était pas audible.
Visiblement affaibli, les traits tirés et le visage cireux, le président algérien, âgé de 77 ans, a reçu les lettres de créance des ambassadeurs de Palestine, Louai Mahmoud Taha Aïssa, du Soudan, Issam Aoudh Metouali, du Mali, Nainy Touré, et des Pays-Bas, Vanhaaften Anje Willmijn, en présence du directeur de cabinet de la présidence algérienne, Ahmed Ouyahia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
c vrai il ess revenu, mais je lui conseille d’aller finir ses jours tranquillement