Dans le cadre de sa campagne électorale, le candidat à la présidentielle du mouvement Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebssi, était l’invité d’Express Fm dans la matinée de ce mardi 18 novembre 2014. Il s’est exprimé sur ses dernières déclarations, faites au cours de son meeting populaire organisé samedi dernier à la Coupole d’El Menzeh, en ce qui concerne le dossier de l’assassinat des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Caïd Essebssi a renouvelé son intention, en cas de succès, d’ouvrir sérieusement les deux dossiers tout en insistant sur le fait que Chokri Belaïd est le vrai symbole de la Révolution Tunisienne.
En ce qui concerne le retrait de quelques candidats de la course présidentielle, et plus précisément, le retrait de Mustapha Kamel Nebli, Béji Caïd Essebssi a nié toute négociation avec ce dernier en expliquant qu’il n’avait rien à voir avec la décision de M. Nabli. Dans le même contexte, Caïd Essebssi s’est expliqué sur le duel existant entre Moncef Marzouki, président sortant, et lui. En effet, pour le président de Nidaa Tounes, Marzouki se fait de fausses idées sur lui, tandis lui, BCE, a « une juste idée de Moncef Marzouki. » Le candidat a ajouté que Marzouki a mal pris l’une des déclarations d’Essebssi – quand ce dernier a dit qu’il respectait la fonction et non pas l’homme – tout en qualifiant le candidat du CPR de « narcissique ».
Par ailleurs, le candidat du mouvement Nidaa Tounes a abordé la question polémique qui concerne la loi 52, relative à la consommation de drogue douce, en expliquant qu’il refusait à ce que l’avenir des jeunes soit « détruit » à cause d’une petite dérive et qu’il était impératif de revoir cette loi et de trouver un compromis afin d’alléger la peine de la consommation de drogue dure dans notre pays, qui est, pour rappel, d’un an de prison ferme et de 1000 dinars d’amende.