Honneur à son statut et à son standing d’une banque parmi les plus solides au monde. La QNB ne se contente pas d’aligner les chiffres de sa puissance et de sa détermination à évoluer sur la crête de la finance internationale. Elle se distingue et brille aussi par une culture d’entreprise et des valeurs en phase avec les idéaux des pays hôtes. QNB Tunisie, la filiale locale, est pleinement impliquée dans le financement de l’économie réelle. Elle fait déjà, en un rien de temps, cause commune avec les objectifs de redressement de l’économie sous l’impulsion de son top management à la fibre patriotique chevillée au corps.
Samir Brahimi, le DG pur produit de la BCT dont il occupait des fonctions élevées, agit en parfaite intelligence et symbiose avec le board de la maison mère pour desserrer autant que faire se peut les contraintes financières du pays en faisant grimper le curseur des réserves de change.
Il y a peu, la banque a procédé à l’augmentation de son capital par l’injection de 70 millions de dollars pour le porter à 170 millions de dinars. Ce faisant, la banque, qui évolue désormais sous les couleurs de la QNB depuis que celle-ci a racheté les parts tunisiennes, s’est mise en conformité avec les ratios prudentiels de liquidité.
Dernière opération en date et elle est toute récente : QNB Tunisie vient de transférer et convertir en dinar auprès de la BCT une rallonge de 100 millions de dollars donnant ainsi un peu plus d’air à nos réserves de change qui se voient gratifiées d’un peu plus d’une journée supplémentaire d’importation.
Ce geste est d’une grande signification : la banque la plus solide au monde signe ainsi sa disponibilité, son appui, sa marque de confiance et sa foi en l’avenir du pays. C’est aussi un geste de patriotisme économique et financier du management local. Qui aurait pu, s’il l’avait voulu, placer ces devises sur le marché des changes à des conditions beaucoup attrayantes et plus rémunératrices. Au siège de la QNB Tunisie, l’intérêt suprême du pays n’a pas de prix.
Un exemple à méditer et à suivre à un moment où le niveau de nos réserves de change laisse présager un resserrement et une plus grande rationalisation des importations à défaut de pouvoir relancer les recettes d’exportation. Ce genre d’initiative est de nature à nous sortir de cette spirale peu envieuse des besoins de financement. D’autant que le pays se prépare à un rebond pour saluer la fin d’une double transition politique et économique sous la houlette successivement de trois gouvernements provisoires en moins de trois ans. Pour qui le temps et les moyens ont fait énormément défaut.