Lors d’une interview accordée hier, lundi, à la chaîne France 24, Slim Chiboub, homme d’affaires, gendre du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, et ex-président de l’Espérance sportive de Tunis, a déclaré qu’il devrait comparaître devant la justice tunisienne ce mardi 18 novembre, en état d’arrestation, étant accusé de possession d’armes. « J’ai choisi de revenir en Tunisie à bord d’un jet privé ; les autorités tunisiennes m’ont proposé d’atterrir à l’aéroport d’Enfidha, ce qui va m’empêcher d’être au rendez-vous », a-t-il souligné.
Revenant au chef d’accusation, en l’occurrence la possession d’armes, l’interviewé a estimé qu’une telle accusation ne nécessite pas la mobilisation d’Interpol, en insistant sur la confiance qu’il voue à la justice tunisienne.
Slim Chiboub a, par ailleurs, fait remarquer n’avoir jamais occupé aucun poste ministériel, ni une responsabilité partisane ou politique, en affirmant qu’il reviendra en Tunisie pour écarter les soupçons qui pesaient sur lui, en raison de ses liens de parenté avec Ben Ali.
Enfin, Slim Chiboub s’est félicité du succès des élections législatives en Tunisie, en révélant qu’il votera pour la Tunisie lors de la prochaine présidentielle et qu’il restera en dehors des tiraillements politiques.
Rappelons que l’homme d’affaires a déjà annoncé son prochain retour au pays, après l’exil doré dans lequel il vit aux Emirats depuis le déclenchement de la Révolution en 2011. « Je vais revenir en Tunisie pour que je puisse déposer des recours contre les jugements prononcés contre moi », a déclaré l’ancien président du club de football l’Espérance sportive de Tunis.