Béji Caïd Essebsi, candidat à l’élection présidentielle du mouvement Nidaa Tounes, dont il est le président-fondateur, a tenu un meeting populaire dans la journée d’hier, jeudi 20 novembre 2014, dans la ville de Sfax.
Comme la plupart de ses meetings, la présence a été très forte. Des milliers de personnes entonnant l’hymne national et scandant les slogans- cultes du leader.
Béji Caïd Essebsi a ouvert son allocation en revenant sur les informations qui ont circulé pendant les deux derniers jours sur les réseaux sociaux et qui disaient que BCE a été hué et dégagé des villes de Kasserine et de Sidi Bouzid. Le candidat a assuré que c’étaient des intox propagées par des concurrents qui ne savent pas jouer le jeu démocratique. Et d’ajouter que ce n’était certainement pas lui qui se faisait dégager de la plupart des régions de la Tunisie, faisant ici référence à Moncef Marzouki, président sortant, sans s’attarder sur son nom.
Par ailleurs, le candidat du mouvement Nidaa Tounes à la présidentielle a indiqué que « la Tunisie n’a besoin ni d’un ‘ghoul’ (monstre) ni d’un fou » et qu’il lui faut quelqu’un qui sache comment sauver le pays de la situation dans laquelle il se trouve embourbé.
Béji Caïd Essebsi a assuré que lui et son parti, et contrairement à ce qu’on disait, n’étaient pas contre le port du voile par la femme mais pour la liberté et l’égalité absolue de cette dernière avec l’homme.