En réponse au président provisoire et candidat sortant à la présidentielle, Moncef Marzouki, qui, dans un discours prononcé lors de sa campagne électorale, a déclaré que l’Armée nationale n’a pas été équipée depuis 40 ans, et que l’institution militaire n’a été fournie en armes que durant les trois dernières années, après la Révolution du 14 janvier, Kamel Morjane, candidat du parti Al Moubadara à la présidentielle et ancien ministre de la Défense sous Ben Ali a vigoureusement démenti les propos de Marzouki, en assurant que les deux hélicoptères bourrés de haute technologie qui sont parvenus à la Tunisie l’année dernière, ont été commandés en fait en 2009, soit deux ans avant le déclenchement de la Révolution.
« Les dépenses des équipements pour l’Armée dépassaient rarement les 4% du budget ; il faut savoir que ces équipements coûtent excessivement cher : un hélicoptère de transport coûte environ 350 millions de dinars, avec cette somme on pouvait construire des écoles ou des hôpitaux… Aujourd’hui, la donne est différente, car le pays est confronté au phénomène du terrorisme », a-t-il indiqué.