La Loi électorale stipule que chacun des candidats à la présidentielle a droit – au titre du financement public – à 79.284 dinars pour le premier tour (15 dinars pour 1 000 électeurs inscrits sur les listes, leur nombre total étant de 5.285.625). Mais seule une première tranche, 50% de la somme, soit 39.642 dinars, a été versée avant le premier tour, comme le prévoit l’article 74 de la loi électorale.
Ainsi, la deuxième tranche ne sera pas versée aux candidats n’ayant pas dépassé les 3%. Selon Mourakiboun, seuls cinq candidats ont dépassé les 3% de voix ; les 22 restants, y compris les cinq qui se sont retirés de la course, vont donc devoir rembourser 39.642 dinars.
Selon l’article 74 de la loi électorale, la deuxième tranche ne sera accordée qu’ « à condition d’apporter la preuve d’avoir dépensé la première tranche au titre des dépenses électorales, ainsi que du dépôt de la comptabilité auprès de la Cour des comptes ».
Pour le second tour, rapporte notre confrère Webdo, les deux candidats recevront chacun un financement public de 52.838 dinars.