L’effondrement des cours du pétrole et le refus de l’OPEP de revoir ses plafonds de production posent un vrai problème à l’Algérie : les prévisions gouvernementales, ayant tablé sur une légère hausse des revenus issus des hydrocarbures, semblent bien compromises, puisque rien ne semble aujourd’hui freiner la baisse des cours du pétrole.
Quels sont les facteurs qui poussent les prix du baril vers le bas, s’interroge le site algérien Al Watan ? Une surabondance de l’offre et une baisse de la demande justifiées à la fois par un contexte de crise et des efforts entrepris par les pays consommateurs en termes d’économie d’énergie et de promotion des énergies renouvelables.
Ou serait-ce la guerre menée aujourd’hui par les monarchies du Golfe à l’effet de sauvegarder leurs parts de marché ? En effet, affirme Al Watan, l’attitude de l’Arabie Saoudite soulève moult interrogations : si la baisse de la production de l’OPEP dépendait du plus gros producteur du cartel, celui-ci avait, au final, opté pour le statu quo. Une attitude que la majorité des analystes mettent sur le compte de la volonté de Riyadh de mettre à mal la production du gaz de schiste américain, industrie nécessitant des prix élevés, afin d’assurer une certaine rentabilité.