Lors d’une première mondiale, la Station spatiale internationale ( International Space Station ISS ) montre sa capacité à fabriquer des objets dans l’espace. Une plaque obtenue par impression 3D où figure la mention « Made in Space – NASA ».
L’imprimante 3D ayant fabriqué l’objet, dont il est question, a été élaborée conjointement par la NASA et la société MadeInSpace, et baptisée Zero G, car elle a la particularité de fonctionner dans un environnement en microgravité ( autrement dit un état où les effets de la pesanteur sont presque nuls. Celui des vaisseaux spatiaux en orbite subissent les effets d’une très faible pesanteur résiduelle). Une technologie de fabrication conçue pour une utilisation dans l’environnement spatial, de manière à fabriquer des produits sur place, plutôt que de se les procurer depuis la Terre.
Un prototype qui trouvera plus d’une application pratique dans l’industrie spatiale. En effet, l’impression 3D pourrait servir de moyen rapide et peu coûteux pour fabriquer des objets en tout genre, sur place et sur demande, de manière à réduire les besoins en pièces détachées et de rechange coûteuses pour la Station spatiale internationale. Les missions de longue durée bénéficieraient grandement de cette nouvelle capacité à fabriquer des objets à bord. Les résultats réunis dans cette première expérience sur le terrain contribuent fortement à encourager à l’avenir la fabrication en 3D de technologies et d’équipements destinés à la concrétisation de programmes spatiaux, permettant une plus grande autonomie et une plus grande polyvalence pour les astronautes. Cette nouvelle capacité qu’auront les scientifiques de fabriquer des objets répondant à leurs besoins en pièces détachées et de rechange, à partir de fichiers envoyés depuis la Terre, pour la réalisation de leurs travaux, sera incontestablement un atout pour économiser du temps et de l’argent pour les missions en cours et futures.
Avec plus de 30.000 heures de tests pour vérifier la fiabilité de la Zero G, les résultats de l’expérience seront comparés à ceux obtenus sur Terre. Il est prévu , au début de l’année 2015, d’acheminer les objets imprimés en 3D fabriqués dans l’environnement spatial et de les comparer avec des objets similaires élaborés dans un environnement pourvu de pesanteur. Si la comparaison aboutit à la conclusion qu’il est possible d’obtenir les mêmes résultats avec des états de pesanteur différents, le projet visera à élargir l’utilisation de ces imprimantes 3 D de même que leur fabrication à une plus grande échelle.
Dans un communiqué Niki Werkheiser, responsable du projet à la NASA précise : « Si demain nous utilisons des imprimantes 3D dans l’espace pour remplacer rapidement des pièces, la priorité sera d’être capable de fabriquer l’imprimante elle-même ».
L’impression 3D s’envole dans l’espace, rappelant qu’elle s’inscrit dans l’avenir des technologies.