Le taux de croissance a atteint 2,3% durant le troisième trimestre 2014, contre 2,2% et 2,3% durant respectivement le deuxième et le premier trimestre, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Le taux de croissance pour les neuf mois de cette année s’élève ainsi à 2,3%.
Le gouvernement de Mehdi Jomaa, arrivé au pouvoir en Janvier 2014, avait revu à la baisse le taux de croissance de 2,8% initialement prévu pour toute l’année, à un taux variant de 2,4% à 2,5%, contre 4% escompté par le gouvernement de Ali Laarayedh, dans la loi de Finances 2014.
Pour l’INS, la faiblesse du taux de croissance enregistré aux mois de juillet, août et septembre, est due à la régression des industries non manufacturières de 2,7%, du fait de la décroissance du secteur de l’extraction du pétrole et du gaz (7,6%) et de celui des mines (4,2%), alors que ce secteur enregistrait une croissance positive durant les premier et deuxième trimestres de 2014.
Idem pour les industries chimiques et des matériaux de construction, la céramique et le verre, dont la croissance a régressé respectivement de 3,5% et 0,1%.
Par contre, les industries manufacturières ont enregistré une hausse de 1,3% par rapport à la même période de l’année dernière. Cette amélioration de l’activité industrielle trouve son explication dans la croissance des industries agricoles et agroalimentaires de 3,1% et celle des industries mécaniques et électriques de 2,4%.
Quant aux services marchands, leur valeur ajoutée a augmenté de 3,3%, durant le troisième trimestre de 2014, par rapport à la même période de l’année dernière.
A cet égard, la croissance du secteur des communications a été de 8,1%, celle des hôtels et cafés de 1,6% et celles des services de transport de 1,3%.
La croissance positive a également concerné les services non marchands ( particulièrement l’administration ) dont la valeur ajoutée a crû de 3,9%.