«L’entreprise et le capital humain : productivité et partage », tel est le thème de la 29e édition des Journées de l’Entreprise, organisée les 05 et 06 décembre 2014 à Sousse, par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE), en partenariat avec Tunisie Télécom (TT), la BNA, et Microsoft.
Y ont pris part, MM. Mehdi Jomaa, Chef du Gouvernement, Ahmed Bouzguenda, président de l’IACE, Philippe De Fontaine Vive, vice-président de la BEI, Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Mme, Elizabeth Guigou, Député et ancienne ministre française de l’Emploi et de la Solidarité, ainsi que des représentants du gouvernement, du l’ARP, de l’UTICA, des politiciens, des économistes, des chefs d’entreprise, des experts nationaux et internationaux…
A l’ouverture de ces journées, M. Bouzguenda a annoncé que cette édition traite un sujet brûlant et qui préoccupe les économistes et politiciens des différents pays outre la Tunisie, à savoir l’emploi. En effet, il a fait savoir que le chômage est parmi les principales causes du mécontentement d’une large frange de la population tunisienne et l’un des facteurs déclencheurs de sa révolution.
Pour cette raison, la Tunisie doit être, selon ses propos, entreprenante, mobilisatrice envers son secteur privé national, et attractive pour les capitaux étrangers, et elle doit l’être pour et par son capital humain. Ce dernier est un élément essentiel dans la création de richesses pour les nations et pour les entreprises.
M. Bouzguenda a adressé, dans ce sens, un message fort au prochain gouvernement, à l’Assemblée des représentants du peuple et au gouvernement sortant de Mehdi Jomâa qui, selon lui, n’a épargné aucun effort pour faire sortir le pays de cette phase critique. «Après quatre ans d’instabilité politique et économique, la Tunisie retrouve son chemin, et ce, grâce à un ensemble de mesures qui ne peuvent être que courageuses prises par ce gouvernement».
Il n’a pas manqué d’affirmer qu’il est, aujourd’hui, nécessaire de concentrer les efforts sur les réformes structurelles, car il n’y a pas, selon lui, une formule magique, ni de mesure miracle ou de réponse unique pour atteindre la croissance souhaitée, créer de la richesse et de l’emploi.