Classée au troisième rang mondial en termes de réserves de gaz de schiste récupérables, avec sept bassins potentiels identifiés à travers le pays, l’Algérie compte démarrer l’exploitation commerciale du gaz de schiste en 2022 avec une production de 20 milliards de mètres cubes par an.
Sonatrach, la compagnie étatique algérienne classée première en Afrique et douzième dans le monde en 2013, prévoit d’intensifier ses investissements pour atteindre une production de 30 milliards de mètres cubes à l’horizon 2025-2027.
Selon notre confrère Jeune Afrique, cette décision intervient dans un contexte de chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux et de recul continu de la production de gaz naturel du pays.
L’Algérie, qui tire la quasi-totalité (96 %) de ses recettes d’exportation des hydrocarbures, détient environ 700 000 milliards de pieds cubes (19 800 milliards de mètres cubes) de gaz de schiste « techniquement récupérables », selon le département américain de l’Énergie. C’est environ cinq fois le volume des réserves en gaz conventionnel prouvées du pays, estimées à 4 000 milliards de mètres cubes.