Béji Caïd Essebsi, candidat du mouvement Nidaa Tounes au second tour de l’élection présidentielle, a choisi de rencontrer un groupe de jeunes non partisans lors du lancement de sa campagne électorale.
Lors de cette rencontre, les jeunes ont voulu connaître la position de BCE à propos de la loi 52 relative à la consommation de cannabis. Le président-fondateur de Nidaa Tounes a expliqué que son parti et lui étaient pour la révision de cette loi, la jugeant » très sévère ».
« Même si nous n’encourageons pas la consommation de cannabis, nous trouvons que la loi 52 est trop répressive. Elle a sacrifié l’avenir de plusieurs de nos jeunes qui, à cause d’une faute, se retrouvent condamnés à suspendre leur vie pendant au moins un an ».
B. C. Essebsi a expliqué que l’une des solutions de la révision de la loi 52 pourrait être celle de laisser la décision de fixer la peine à la discrétion du juge . Cependant, le candidat au second tour de la présidentielle a tenu à indiquer qu’il fallait, par contre, redoubler de vigilance et de sévérité avec les dealers responsables de la propagation du fléau de la drogue.