Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l’UTICA, est revenu sur la loi de finances 2015, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm ce mercredi 5 décembre. Il a estimé que la loi de finances pour 2015 est à cheval entre deux gouvernements, « ce qui nécessite sa validation par le prochain gouvernement ». Il a ajouté que la préparation d’une loi de finances complémentaire demeure toujours possible, après la formation du prochain gouvernement.
Expliquant les raisons de la non-exécution des projets de développement régional dans certains gouvernorats, Khalil Ghariani a estimé que le blocage provient de la non attribution des budgets alloués aux gouvernorats, avant de rappeler que la loi de finances doit s’aligner sur un modèle de développement.
Par ailleurs, le membre du bureau exécutif de l’UTICA a estimé que face aux défis actuels, à savoir la dépréciation du dinar tunisien, l’inflation et le chômage, l’investissement dans des secteurs à forte valeur ajoutée serait la solution adéquate.
Par ailleurs, il a souligné l’importance d’un climat d’affaires calme et stable, favorable à l’investissement tunisien et étranger. Et d’ajouter que « les gouvernements précédents ont évoqué l’instabilité, les problèmes sociaux qui les ont empêchés d’agir et de mettre en place leurs projets » précise-t-il.