Contacté par leconomistemaghrebin.com, Wael Nawar, secrétaire général de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET), s’est expliqué sur la tension que connaissent actuellement certaines universités tunisiennes.
Le secrétaire général de l’UGET a affirmé que le refus du dialogue de la part du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication est la cause de cette tension à l’université. Il a affirmé que l’UGET assume la responsabilité de toutes les grèves, les sit-in et les mouvements protestataires pacifiques.
Cependant, il a dénoncé les protestations violentes commises par les bases de l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE) dans trois établissements universitaires à savoir Gabès, Sousse et Gafsa. D’après notre interlocuteur, ces agissements ne doivent rien au hasard étant donné qu’ils se sont produits parallèlement et suite à la déclaration de l’un des conseillers du ministre de l’Enseignement supérieur où il a affirmé qu’il existe des étudiants défavorables à l’octroi d’une quatrième inscription.
Évoquant la problématique de la quatrième inscription, Wael Nawar a tenu à affirmer l’attachement de l’UGET à cette revendication qui ne date pas d’hier et de rappeler que ce droit existait avant. Il semble que le mouvement prends de l’ampleur car d’autres établissements universitaires ont rejoint la grève tout en soutenant ladite revendication : l’Institut supérieur d’informatique et de gestion de Kairouan, l’Institut supérieur des langues de Gabès, l’Institut supérieur des Etudes technologiques du Kef, la Faculté des Lettres et des Sciences humaine de Sousse.
Notons qu’une marche de protestation, organisée par l’UGET, aura lieu demain à la faculté du 9-Avril à Tunis en direction du palais du gouvernement.