L’Association tunisienne des insuffisants rénaux tire la sonnette d’alarme. Sami Ben Hassin, membre de l’association, s’en explique.
Le problème intervient suite à un préavis de fermeture générale de toutes les cliniques de dialyse privées, par la Chambre nationale des cliniques de dialyse prévue pour le 1er janvier 2015, pour revendiquer une augmentation des tarifs des séances de dialyse et de rappeler que depuis 1977 le tarif de la séance de la dialyse n’a pas augmenté.
« D’après une étude menée de façon collégiale par les différentes autorités, sous la tutelle du ministère de la Santé, les coûts dépassent les cent dinars, sans compter les frais de transport, la marge bénéficiaire et l’impôt », indique le communiqué de la Chambre adressé au ministère de la Santé.
D’après Sami Ben Hassin, le dialysé ne peut faire face à l’augmentation des tarifs, d’autant qu’il est dans l’obligation de suivre quatre séances de dialyse par semaine. « Les autorités de tutelle doivent trouver une solution convenable pour tout le monde. L’essentiel pour nous c’est qu’il n’y ait pas d’interruption et que les centres de dialyse assurerent leur fonctionnement comme toujours », dit-il.
Ce matin, les membres de l’association ont protesté devant le siège de la CNAM.