« Trois petits tours dans un hôpital français, le Val-de-Grâce à Paris, et revoici Abdelaziz Bouteflika, frais comme un gardon, accueillant ce 17 décembre à Alger le nouvel ambassadeur d’Egypte, sous le regard des caméras « , ironise le quotidien algérois Le Matin. Et de poursuivre : » Le 16 décembre, on avait pourtant annoncé un transfert en France du président algérien qui, âgé de 77 ans et en mauvaise santé, y a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises. Quelques heures plus tard, les autorités algériennes diffusaient, mine de rien, son agenda diplomatique. Ne se serait-il donc rien passé ? « , s’interroge, indigné, notre confrère algérien.
» La méthode est désormais vieille comme les ennuis de santé du chef de l’Etat. A chacune de ses absences, à chaque fois que la rumeur prend la place de l’information, le protocole de la Présidence convoque des ambassadeurs pour des réceptions. Seulement toutes ces images que la télévision publique diffuse chichement et en soignant les plans larges ne disent, en réalité, rien sur les capacités du président à diriger le pays « . Avant de conclure, amer : » L’Algérie mérite mieux « .