Revenant sur l’accréditation qui a été accordée à Imed Dghij, un des leaders des Ligues de la protection de la révolution (LPR), Nabil Baffoun a indiqué que ce sujet a pris de l’ampleur alors qu’il ne le mérite pas et de préciser que le dossier présenté par Imed Dghij répond à tous les critères et l’ISIE ne pouvait pas lui refuser l’accréditation.
Revenant sur le faible taux de participation au vote en Italie, Nabil Baffoun a déclaré à l’Economiste Maghrébin que la circonscription de l’Italie a enregistré le taux de vote le plus faible. »C’était le même cas lors du premier tour« , a-t-il ajouté.
Cependant, a-t-il poursuivi, l’électeur tunisien à l’étranger se trouve confronté à des dépenses imprévues mais il a constaté malgré tout que les résidents en Italie tiennent à accomplir leur devoir électoral. Il y aurait aussi le problème des registres des électeurs qui décourage certains d’entre eux.
« Après la fin du premier tour, nous avons commencé a régulariser la situation des électeurs et fouiller dans les problèmes que nous avons constatés. Cependant le temps n’était pas suffisant« , dit-t-il avant d’affirmer la nécessité d’une nouvelle évaluation du processus du vote à l’étranger et la mise en place d’un système capable de faciliter le processus électoral dans son ensemble aux Tunisiens résidant à l’étranger.
Concernant les infractions électorales, M. Baffoun a affirmé que les membres de l’ISIE essaient de détecter toutes les infractions par le biais de plus de 1200 observateurs dans tous les bureaux de vote. De même, il a expliqué que l’ISIE a pris la décision de ne pas communiquer et faire des déclaration sur les infractions commises le jour du scrutin alors que le processus électoral n’est pas fini, » car des déclarations pareilles pourraient avantager un des candidats », a-t-il conclu.