« Les différents partenariats dans lesquelles s’est engagé le ministère algérien de la Défense permettront de générer, à moyen terme, 25.000 emplois dans le domaine de la sous-traitance, lesquels viendront s’ajouter aux 20.000 emplois directs, à dominante civile», a indiqué le directeur des fabrications militaires.
«Le partenaire technologique ramène son savoir-faire, mais il a toujours le souci de vendre les composants produits dans son pays, et ce, prétextant l’incapacité de notre industrie à en fabriquer qui soient aux normes exigées. C’est dans cette optique que l’État a offert les moyens aux entreprises de sous-traitance afin de se mettre à niveau et de devenir de véritables fournisseurs de l’industrie. Cela dit, il y a eu un engagement, avec tous les partenaires retenus, d’intégrer 30% de notre production au bout d’une période de cinq ans. D’après les études effectuées, cela permettra de créer 25.000 postes d’emploi indirects », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : «Toute armée, de par le monde, œuvre de manière à disposer d’une base industrielle et de technologie de défense. C’est un outil qui doit servir à subvenir à ses besoins. En recourant au partenariat, nous essayons d’agrandir cette base qui regroupe un certain nombre d’opérateurs économiques nationaux lesquels participent aux approvisionnements de l’armée, et ce, avec l’objectif de rendre celle-ci autonome, et également pour que notre appareil industriel redevienne tel qu’il a été conçu dans les années 1970, un pôle technologique ».