Le pétrole coté à New York se maintenait au-dessus des 50 dollars le baril dans les échanges asiatiques, sous l’effet d’achats à bon compte, mais restait pénalisé par la surabondance de l’offre, les doutes sur la demande mondiale et le record atteint par le dollar.
D’ailleurs, depuis juin 2014, le baril a perdu 55% de sa valeur, et ce, en raison d’une abondance de la production, d’une faible demande et d’un dollar fort. Cette baisse du prix du pétrole et le recul des principales places financières mondiales ont déprimé les marchés financiers des pays du Golfe, vu que les six monarchies arabes du Golfe produisent plus de 17 millions de barils de brut par jour et tirent plus de 90% de leurs revenus de leurs exportations de pétrole.
De ce fait, les sept marchés financiers du Golfe régressent de plus en plus depuis le début de l’année en cours. A la clôture de la séance du mardi 06 janvier 2015, l’indice du Dubai Financial Market (DFM) a perdu 3,2% à 3.450 points. Cet indice a baissé de 8,6%, soit les plus grosses pertes des marchés de la région. L’Abu Dhabi Securities Exchange a plié de 2,66% à 4.311,89 points, en reculant de 4,8% depuis le début de l’année.L’indice Tadawul All-Shares, le premier marché du Golfe, a perdu 0,6% à 8.057,43, en régressant de 3,3% depuis le début de l’année.
Quant à Qatar Exchange, le deuxième marché du Golfe, a replié de 1,5% à 11.811,75 points. Sachant qu’il a enregistré des gains de 18,4% en 2014 mais une perte de 3,8% depuis début 2015. Kuwait Stock Exchange a, de son côté, dégringolé de 1,5% à 6.397,87. Il a reculé de 1,8% depuis le début de l’année.
Au final, Muscat Securities Market a clôturé la séance en baisse de 1,3% à 6.2229, 87 points. Faisant l’exception, le petit marché de Bahreïn a fini dans le vert avec 0,3%, après une année 2014 en stagnation.