Le rapport de la Banque Mondiale ( BM ) portant sur les perspectives économiques internationales, prévoit une légère hausse de la croissance économique dans la région Moyen Orient Afrique du nord ( MENA ), passant de 1,2% en 2014 à 3,5% en 2017.
Ces prévisions tablent sur une croissance mondiale de 3% pour 2015 contre 2,6% en 2014. En 2016, cette croissance atteindra 3,3% pour s’établir à 3,2% en 2017.
La croissance des pays en développement enregistrera, également, une hausse, passant de 4,4% en 2014 à 4,8% en 2015, 5,3% et 4,5% respectivement pour 2016 et 2017.
La croissance de la zone euro sera, selon le rapport, faible et devra enregistrer 1,1% en 2015, contre 0,8% en 2014, pour atteindre 1,6% en 2016 et 2017.
Il a, en outre, fait ressortir qu’après des années de perturbations, l’économie de la région MENA tend vers la stabilité, et ce, malgré une croissance fragile.
Pour la croissance des pays importateurs de pétrole, tel que la Tunisie, elle a été généralement stable pendant l’année 2014, tandis que l’activité économique dans les pays exportateurs de pétrole a été marquée par une certaine relance après 2013.
La même source a démontré que la baisse des prix de pétrole sur le marché international offrira l’opportunité, aux pays importateurs de pétrole, d’annuler les subventions consacrées à l’énergie.
D’autre part, il a été constaté que la région MENA confrontera des risques majeurs, vu l’instabilité politique et la fluctuation des prix de pétrole, ainsi que les défis de la sécurité.
Même les prévisions de croissance tablent encore sur des dangers, en raison de plusieurs facteurs, à savoir la faiblesse des échanges commerciaux mondiaux et les éventuels changements que devront connaître les marchés financiers, avec la hausse des taux d’intérêt des économies développées dans le monde. Il s’agit également des équilibres des pays producteurs de pétrole causés par la baisse des prix, et la conjoncture amère dans la zone euro et au Japon.