Le tourisme est aujourd’hui l’un des secteurs économiques parmi les plus importants et en plus forte croissance dans le monde. Il contribue au PIB mondial à hauteur de 9%, représente 1 emploi sur 11 dans le monde et 6 % des exportations mondiales. L’OMT prévoit qu’il y aura, d’ici 2030, 1,8 milliard d’arrivées de touristes internationaux chaque année.
Cependant, s’il n’est pas géré sur un mode durable, le tourisme peut détruire les ressources naturelles entraînant des pénuries d’eau, un appauvrissement de la biodiversité et une dégradation des terres, et alimenter, entre autres impacts, le changement climatique et la pollution. La contribution du tourisme au réchauffement de la planète est estimée à 5 % des émissions mondiales de CO2.
Ceci est confirmé par le Rapport sur l’économie verte 2011, élaboré par le Programme des Nations Unies pour l’environnement ( PNUE), qui révèle que dans un scénario de statu quo, la croissance projetée du tourisme d’ici 2050 aura pour effet d’accroître la consommation d’énergie de 154 %, les émissions de gaz à effet de serre de 131%, la consommation d’eau de 152 % et l’évacuation des déchets solides de 251 %.
Toutefois, le tourisme a été identifié par le PNUE comme l’un des dix secteurs économiques les mieux à même de contribuer à la transition vers une économie verte qui soit durable et inclusive. Cette importante initiative a pour objet de faire prendre au secteur une orientation vraiment durable, qui réponde au défi de notre époque. Elle vise à promouvoir une économie verte à l’échelle mondiale qui prospère guidée par l’intérêt, plutôt que par le capital, de notre réservoir économiquement important d’atouts naturels.