Ce n’est pas la première fois que Slim Riahi fait l’objet d’une enquête quant à ses agissements . A cette occasion, une conférence de presse de son comité juridique s’est tenue aujourd’hui, vendredi 16 janvier dans un hôtel de la capitale.
Pour rappel, le ministère public mène une enquête sur l’homme d’affaires et le fondateur du parti politique UPL ( l’Union Patriotique Libre) Slim Riahi à la suite d’une plainte déposée par la chaîne el Hiwar Tounsi sur l’émission des chèques sans provisions d’une valeur de 10 millions de dinars émis par celui-ci.
Rencontré lors de cette conférence, l’avocat de son comité Imed Riahi a souligné : « C’est une escroquerie en elle-même, prouvant que Sami el Fehri a abusé de la confiance de mon client, toutefois il a usé de l’argent pour son propre compte, l’affaire en ce moment est devant le juge d’instruction et c’est à la justice de trancher ».
Interrogé sur les personnes qui ont travaillé durant la campagne électorale de Slim Riahi, qui selon certaines sources, voulant garder l’anonymat, n’ont pas été payées, il a répondu : “Ce n’est que du blabla, affirmant qu’il n’y a aucune pièce justificative de ceux qui le prétendent.
Evoquant au cours de cette conférence, le désaccord entre Slim Riahi et le propriétaire de la chaîne Nessma Nebil Karoui, est sur le point d’être résolu, confirme son avocat auquel il ajoute : « On a trouvé une solution via un accord entre les deux, c’était juste un différend. »
Par ailleurs, évoquant également le harcèlement sexuel auxquelles les femmes employées subissaient dans les locaux du parti par certains responsables, il a tout de suite nié l’existence : « Ce ne sont que des intox, ajoutant “nous n’avons pas ces informations, ce ne sont que des diffamations », a-t-il réagi fermement.