« Au cours des prochaines négociations sociales, le Syndicat général de l’information revendiquera une majoration de 6% au minimum des salaires dans le secteur public de la presse écrite, ainsi qu’une majoration de 10 dinars de la prime de transport, à l’instar de la presse écrite dans le secteur privé », a indiqué le secrétaire général du syndicat.
Au cas où la Fédération tunisienne des directeurs des journaux ne donnerait pas suite à ces revendications, le Syndicat général de l’information se verrait contraint de recourir à la grève générale dans le secteur de la presse écrite, a averti la même source ; en soulignant que le lancement du mot d’ordre de grève dépendra « du sort des négociations en cours entre la partie syndicale, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et la direction générale du travail relevant du ministère des Affaires sociales ».
Toujours selon la même source, l’accord de majorations salariales devait être signé, lundi dernier, lors d’une séance de travail tenue au ministère des Affaires sociales, mais « la Fédération générale des directeurs de médias s’est dérobée ». Le secteur de la presse écrite, a-t-il rappelé, n’a pas bénéficié d’augmentation de salaires depuis 2012.