« Aucun bloc parlementaire ne pourrait accorder sa confiance au gouvernement Essid, sauf en cas d’un accord en catimini entre Nidaa Tounes et Ennahdha », a affirmé le secrétaire général du Courant démocratique, Mohamed Abbou, en ajoutant que « S’il y a un accord dans ce sens, le peuple a le droit de savoir ce qui pousse Ennahdha à voter pour ce gouvernement ».
Revenant sur la nomination de Nejim Gharsalli à la tête du ministère de l’Intérieur, Mohamed Abbou l’a accusé d’avoir contribué à persécuter ses collègues-magistrats sous la dictature de Ben Ali : « Ce dernier doit rendre des comptes conformément à la loi de la justice transitionnelle et non pas être nommé ministre de l’Intérieur« , a-t-il martelé.
Le SG du Courant démocratique a d’autre part déclaré qu’un autre ministre nommé par Habib Essid est poursuivi dans une affaire judiciaire, sans le nommer expressément et sans donner plus de détails.