L’endettement du secteur touristique, l’ouverture du ciel, le bradage des prix, la qualité des services et la faiblesse des budgets de promotion ont été au centre des discussions entre Salma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et les membres du conseil exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie ( FTH ).
Dans ce cadre, les hôteliers ont été unanimes à affirmer la nécessité de trouver des solutions urgentes au problème de l’endettement du secteur du tourisme qui ne cesse d’impacter négativement la qualité des prestations et l’image de la destination et de la profession, ainsi que la nécessité de trouver des solutions radicales aux problèmes de l’environnement et de la propreté.
Ils ont, d’autre part, miser sur l’accélération du traitement du dossier de l’Open sky, afin de renforcer les flux touristiques en direction de la Tunisie.
Au plan de la promotion de l’offre touristique, les professionnels ont revendiqué une part de 50% des recettes générées par la taxe de séjour, un intéressement dans la participation de tout autre opérateur tirant profit de l’activité touristique et un redéploiement vers davantage de communication digitale. Ils ont, ainsi, suggéré la création d’une cellule de veille et de suivi pour les marchés émetteurs en baisse, tels que la Russie et la France.
Pour sa part, Mme Elloumi Rekik a mis l’accent sur la relance de l’économie et l’émergence des meilleures conditions de stabilité et de sécurité. Elle a, dans ce sens, rappelé la volonté du gouvernement de soutenir le développement du secteur du tourisme et d’accroître sa visibilité, bien que le paysage touristique mondial soit marqué par un rude contexte concurrentiel et l’émergence de nouvelles tendances, auxquelles il faut apporter les réponses les plus adaptées.
En outre, la ministre a affirmé la nécessité de s’inscrire dans une dynamique de concertation et de construction pour engager des réformes et asseoir les conditions de pérennité du tourisme tunisien, à travers, notamment, la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et la diversification de l’offre, de la formation professionnelle et de la qualité des services.