Revenant sur la chute du prix du pétrole, l’économiste Radhi Meddeb a déclaré qu’il a un effet positif important sur l’importation et sur la balance commerciale du pays. Par ailleurs, il a indiqué que la chute du prix du pétrole a un impact positif sur le budget alloué à la subvention.
Il a estimé par ailleurs, que la chute du prix du pétrole permettra au gouvernement tunisien d’exécuter les réformes structurelles s’il a une volonté politique, d’après ses dires, afin de réaliser un taux de croissance qui soit plus élevé que celui des dernières années. « Ainsi le gouvernement tunisien aura la chance de réaliser les réformes avec le moindre coût sur le budget de l’Etat », déduit-il.
Commentant les dernières déclarations de Chedly Ayari, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, dans lesquelles il a affirmé que la Tunisie n’a pas tiré profit de la chute du prix du pétrole et que le phénomène demeure sans réponse, l’économiste a déclaré que « si la BCT avec toutes ses ressources et ses administrations n’a pas pu expliquer ce phénomène, il existe deux possibilité : soit que la situation économique n’est pas maîtrisée, soit qu’il existe une volonté pour ne pas expliquer le sujet » et de continuer : « Je ne crois pas que le sujet ne soit pas explicable ».
Par ailleurs, l’économiste tunisien a espéré que « la chute du prix du pétrole n’ouvrira pas la voie à de nouvelles revendications sociales parce que ces revendications pourraient détruire la chance qui se présente au pays pour faire des réformes structurelles ». «Au cas où des négociations sociales se feraient, ces retombées seront perceptibles à long terme car il n’est pas garanti que la baisse des prix du pétrole continue dans la même lignée » conclut-il.