« La Tunisie a besoin de 7,5 milliards de dinars pour combler son déficit budgétaire », a déclaré le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie ( BCT ), Chedly Ayari, qui n’a pas écarté la possibilité de recourir à d’autres sources de financement, à l’instar de l’emprunt extérieur, à la lumière de l’accroissement de la consommation, la régression de l’épargne, la hausse du taux de chômage et la multiplication des revendications.
Le Fonds monétaire international ( FMI ) continuera de soutenir le nouveau gouvernement au cours de la prochaine période, a fait savoir M. Ayari, en déplorant que l’économie nationale souffre fortement des grèves et du manque d’investissements. « Il est nécessaire d’instaurer un climat stable permettant d’attirer de nouveaux investisseurs et de relancer l’économie tunisienne » .
Revenant sur l’obtention par la Tunisie de la dernière tranche du prêt de la FMI, le gouverneur de la BCT a longuement insisté sur la nécessité de réforme globale et approfondie du secteur bancaire public.