Mohamed Kettani, PDG d’ Attijariwafa bank a déclaré que les indicateurs du groupe ont fait ressortir une hausse de 8,8% du produit net bancaire ( PNB ) et de 5,2% du résultat net, dont la capacité bénéficiaire a atteint 4,4 milliards de dirhams à fin 2014.
Néanmoins, les créances d’ Attijariwafa bank en souffrance s’affichent. A cet égard, le responsable n’a pas manqué d’annoncer que le coût du risque a augmenté, mais reste stable par rapport à l’encours des crédits.
Il y a, ainsi, un déséquilibre entre la maison-mère et les filiales. D’ailleurs, l’Afrique Subsaharienne est, selon ses propos, à surveiller. En fait, pour 28,45 milliards de dirhams d’encours de crédits sains, il existe 3,9 milliards d’encours dépréciés, soit un ratio de 13,70 %.
Pour les provisions cumulées, elles ont été de 2,83 milliards de dirhams, soit un taux de provisionnement de 8,5%, ce qui est supérieur à la moyenne du groupe.
Toutefois, pour 199,6 milliards de dirhams d’encours de crédits sains, seuls 8,6 milliards de dirhams de provisions ont été constitués à fin décembre 2014, pour atteindre des dotations aux provisions nettes de 1,5 milliard de dirhams.
Au Maroc, l’augmentation du coût du risque d’ Attijariwafa bank a été impactée principalement par le secteur immobilier, les entreprises et les ménages, ce qui entraînera la mise en place de solutions avec la clientèle.
Du côté de la banque Attijariwafa bank à l’international, en 2015 la CBAO ( Sénégal ) serait la plus touchée, et ce, pour des raisons liées aux règles en vigueur dans la zone UEMOA ( Union économique et monétaire ouest-africaine ). En effet, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’autorise le provisionnement des créances faisant l’objet de garantie qu’après deux ans d’insolvabilité.
Au final, le PDG a assuré que les efforts sont multipliés pour la gestion du risque d’Attijariwafa bank.