La réunion de dialogue qui va s’ouvrir, demain mardi, à Alger entre des parties au conflit libyen, réunira « une quinzaine de dirigeants politiques de premier plan, des chefs de partis et de grands militants connus sur la scène libyenne », a indiqué le ministre algérien des Affaires étrangères.
Selon l’agence de presse APS, Alger espère que les discussions aboutissent à un consensus national sur la création d’un gouvernement d’union et sur les arrangements de sécurité pour « permettre au pays d’évoluer et de préparer une Constitution et des élections, dans le calme et la sérénité ».
L’Algérie, rapporte l’agence de presse AFP, est opposée à une intervention militaire dans ce pays et milite pour un dialogue entre tous les protagonistes de la crise et notamment les deux Parlements et gouvernements, les uns proches de milices islamistes et les autres reconnus par la communauté internationale.
A noter qu’il a trois jours, les deux Parlements rivaux ont pour la première fois échangé face à face à Rabat, avant de regagner leur pays dimanche pour des consultations.
Les deux délégations, qui tentent de se mettre d’accord sur la forme d’un gouvernement d’union et les modalités d’une cessation des hostilités, avaient eu des pourparlers en février à Ghadamès dans le sud libyen, les premiers du genre depuis le lancement du dialogue national fin septembre.