Deux jours après l’attaque terroriste du musée du Bardo, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, « s’est rendu en Tunisie pour manifester la solidarité du peuple français et du gouvernement à l’égard des Tunisiens et de son gouvernement », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse vendredi 20 mars, jour du 59 ème anniversaire de l’Indépendance de la Tunisie.
« De la parole aux actes« , voilà ce que le ministre de l’Intérieur français a voulu affirmer par le biais de sa présence en Tunisie. Comme il a d’ailleurs rappelé qu’il s’est entretenu avec le Président de la République tunisienne, puis il s’est rendu au chevet de deux touristes français blessés à l’hôpital Charles Nicole.
“De la barbarie la plus extrême”, s’est-il exclamé. Comparant les deux situations en France et en Tunisie, il a ajouté : « Les terroristes s’attaquent à ce que nous représentons, à savoir la démocratie, la solidarité, la liberté, la tolérance, la création artistique, l’intelligence, la volonté de permettre à l’humanité de ce qu’elle avait de meilleure ». Et de continuer : « Nous avons été frappés ensemble à des moments différents et fortement. Nous nous devons de matérialiser notre unité, notre solidarité, notre fraternité dans de telles circonstances ». « Lutter ensemble contre le terrorisme de façon forte et déterminante », tel est le message lancé selon lequel des enquêtes approfondies entre les deux parties à travers les services de renseignement et autres seront mis en place dont la seule mission est de battre le terrorisme.
Quant à la coopération des deux pays, il a fait savoir qu’il s’agit d’une coopération sur tous les plans( juridique, politique, économique) en collaboration la plus étroite, a-t-il indiqué, aussi bien à l’échelle nationale qu’à celle internationale avec l’Union européenne.
« Continuer à vivre, à demeurer des citoyens libres en grande démocratie », conclut le ministre de l’Intérieur. Et rester derrière nos valeurs démocratiques que nous représentons, la liberté, fraternité et égalité qui ne sont que les fondements de la Démocratie.