Mardi noir pour l’Allemagne, l’Espagne et la France. Un Airbus A320 de la compagnie low cost Germanwings, filiale de Lufthansa, qui reliait Barcelone à Düsseldorf s’est écrasé dans la région de Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence. À son bord se trouvaient 150 personnes, dont six membres d’équipage. Selon les secouristes aucun passager n’a survécu à ce drame.
Parmi les victimes des Allemands, des Espagnols, des Belges et des Turcs ; une classe de collégiens de Düsseldorf en voyage linguistique se trouvait également à bord.
Selon l’hebdomadaire français Le Point, le crash a eu lieu dans le massif de l’Estrop, à 1 500 mètres d’altitude, dans un espace d’un hectare environ, très ascendant, à flanc de pente. À bord d’un hélicoptère survolant la zone du crash, un député français a décrit des « images épouvantables dans ce paysage de montagne. Il ne reste rien que des débris et des corps ».
Des moyens exceptionnels d’enquête et de secours sont déployés dans la zone du crash, trois cents sapeurs-pompiers, trois cents militaires de la Gendarmerie nationale, dix hélicoptères et avions militaires ; ce qui a permis de retrouver l’une des deux boîtes noires de l’A320.
François Hollande, rapporte Le Point, a exprimé sa solidarité aux familles touchées par le drame. « s’est C’est un deuil que nous devons éprouver, car c’est une tragédie qui s’est produite sur notre sol », a déclaré le président de la République. Il a exprimé son « soutien » à la Chancelière allemande Angela Merkel, qui s’est dite « bouleversée » par le crash. Le roi d’Espagne, Felipe VI, et son épouse, en visite officielle à Paris, ont décidé d’écourter leur voyage à peine arrivés dans la capitale. Le couple royal a tenu à se rendre au ministère de l’Intérieur pour faire le point sur la tragédie, avant de partir.