La Tunisie comme d’autres pays dans le monde est confrontée à une véritable menace : le terrorisme. L’une des priorités du gouvernement Essid est de proposer les mesures d’urgence pour combattre ce phénomène. Elles se répartissent en 15 chapitres, incluant la sécurité et la lutte contre le terrorisme, qui figure dans le chapitre 3 où a été souligné l’ensemble de procédures relatives à la lutte contre le terrorisme.
Depuis l’attaque sanglante du Musée du Bardo, le 18 mars, qui a frappé le pays, en plein cœur de la capitale, en s’attaquant à un lieu emblématique de son histoire, les Tunisiens sont dans l’attente d’une loi qui tarde à voir le jour. Depuis deux ans, une multiplication d’attaques a visé les soldats et les forces de l’ordre causant la mort de 90 entre soldats et agents. Un bilan lourd qui risque de s’aggraver de plus en plus.
Pour y voir plus clair, l’economistemaghrebin.com a demandé l’avis de la présidente de l’Association des Magistrats tunisiens, Raoudha Karrafi, qui a déclaré que les magistrats n’ont pas pris connaissance du contenu du nouveau projet de loi de lutte contre le terrorisme, présenté à l’Assemblée des représentants du peuple ( ARP ). Et de continuer : « Il faudrait définir, avec précision le crime terroriste en lui même, car il peut se transformer en véritable préjudice touchant aux droits et libertés ».
Elle a également fait remarquer que le crime terroriste est un crime organisé, dangereux qui nécessite des moyens d’investigation performants et poussés et non de simples enquêtes. Prenant l’exemple des écoutes téléphoniques, de l’infiltration, de la photographie des lieux que ce soit dans les magasins, les maisons, la déposition des témoins sans connaître leur identité, l’interception des courriers, il est de notre devoir en tant qu’instance judiciaire de jouer notre rôle d’observation, comme c’est le cas d’un juge des libertés. Quant aux dispositifs sécuritaires, il faudrait qu’ils soient soumis à un contrôle judiciaire, a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre : « La loi antiterroriste de 2003 comporte des contradictions, car les formes de criminalité sont larges et donnent plusieurs alternatives qui peuvent incriminer une personne innocente ou entraîner un non-lieu ».
« En tant que magistrats, nous insistons pour que la définition de l’acte terroriste soit claire, parce que toute autorité politique a tendance à commettre des abus et des dépassement conduisant à la répression. Le droit de défense doit être assuré, et ce n’est qu’à travers ceci, que nous pouvons avoir une justice équitable et indépendante qui n’aura aucune soumission à aucun pouvoir politique ou encore à celui de l’opinion publique », a-t-elle conclu.
Toute personne qui impose sa volonté ou son point de vue par la violence à savoir par les armes est un terroriste, tous ceux qui détiennent des armes à part la police,les forces de sécurité ( soldats , garde nationale) sont des terroristes ! Parce que dans les pays démocratiques tout désaccord doit être soumis à la Justice, en l’occurence ce n’est pas le gouvernement qui abuse, ce sont les Salafistes , à quoi que ca rime d’allez tuer des gens innocents et bousiller l’économie du pays , et combattre un gouvernement élu démocratiquement, si ce n’est pas du terrorisme , que doit-on l’appeler alors ?
Toute personne qui impose sa volonté ou son point de vue par la violence à savoir par les armes est un terroriste, tous ceux qui détiennent des armes à part la police,les forces de sécurité ( soldats , garde nationale) sont des terroristes ! Parce que dans les pays démocratiques tout désaccord doit être soumis à la Justice, en l’occurence ce n’est pas le gouvernement qui abuse, ce sont les Salafistes , à quoi que ca rime d’allez tuer des gens innocents et bousiller l’économie du pays , et combattre un gouvernement élu démocratiquement, si ce n’est pas du terrorisme , que doit-on l’appeler alors ?