Répondant à ceux qui accusent Ennahdha et la Troïka d’avoir appuyé le terrorisme, Samir Dilou, député à l’Assemblée des Représentants du Peuple et dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, a rétoqué que le terrorisme est le fléau de l’époque et qu’il faut déterminer les responsabilités objectivement et non en se référant à l’idéologie du parti islamiste, en l’occurrence Ennahdha.
Le terrorisme ne s’est pas propagé après les élections du 23 octobre 2011, a-t-il affirmé, soulignant qu’il y avait eu les événements de Rouhia et de Bir Ali Ben Khelifa alors que l’Etat était en position de faiblesse et les frontières ouvertes à tous les vents en cette période trouble que la Tunisie a vécue.
« Les terroristes en Tunisie ont tiré avantage de l’expérience des terroristes algériens et de la faiblesse de l’Etat », a indiqué Samir Dilou.
Revenant sur le sujet du terrorisme, le président de l’Association de Dar Hadith Zeitouni, Férid Beji, a déploré pour sa part que la loi antiterrorisme, qui a été soumise à l’Assemblée des Représentants du Peuple, ne soit pas assez claire concernant la mise en accusation pour appartenance à une organisation terroriste.
Férid Beji a tenu à expliquer que l’appartenance à un groupe takfiriste devrait entraîner d’office la mise en examen pour appartenance à une organisation terroriste, et ce, afin d’éviter toute méprise lors du procès.