Dans le but de limiter l’impact de la baisse des prix du pétrole, rapportant plus de 95% de ses recettes, l’ Algérie compte réviser son budget pour l’exercice 2015.
Par ailleurs, la loi de finances complémentaire comprendra des décisions et des mesures visant à assurer une meilleure maîtrise du commerce extérieur, et ce, à travers la lutte contre la corruption et la fraude dans le financement des importations et à mettre fin à l’anarchie qui caractérise cette activité, selon Abdelmalek Sellal, Premier ministre algérien.
La LFC algérienne prévoit, à cet égard, des recettes budgétaires de 46,846 milliards d’euros et des dépenses publiques de 88,581 milliards, soit un déficit budgétaire de 41,733 milliards d’euros, l’équivalent de 22,1% du PIB.
L’ Algérie prévoit également des importations de 65 milliards de dollars, pour pousser le gouvernement à puiser dans les réserves de change en raison de la baisse des prix du pétrole.