En Tunisie, le coût de la gestion du cash est estimé entre 3 et 7% du PIB. Seulement un Tunisien sur cinq possède une carte bancaire malgré le taux de bancarisation élevé en comparaison d’autres pays de l’Afrique du Nord. D’où des grands chantiers à mener en matière de paiement électronique en Tunisie.
Hormis quelques expériences et initiatives prises par quelques banques en matière de développement de leurs systèmes informatiques, d’autres banques doivent s’efforcer de progresser en partant de plus loin. Tous les acteurs travaillant dans le domaine des paiements électroniques devraient capitaliser sur cet atout afin de favoriser le développement de la culture de paiement par carte, notamment en ligne pour le règlement des factures par exemple. La carte bancaire constitue aussi un excellent vecteur d’inclusion financière servant ainsi à faire bénéficier le plus de personnes des services financiers et aussi à « électronifier » le plus d’opérations.
Manifestant son intérêt pour le marché tunisien des paiements électronique et cité comme un exemple mondial en la matière,Visa, spécialisé dans le paiement électronique, a organisé mardi 31 mars 2015 à Tunis sa première table ronde avec les représentants des médias tunisiens, et ce, en présence de Sami Romdhane, Country Manager chez Visa.
Cette rencontre a permis, entre autres, de présenter les activités de l’entreprise, qui est un acteur de référence en Tunisie, notamment en raison de ses partenariats avec la plupart des banques tunisiennes ainsi que l’Office National des Postes.
Interpellé par leconomistemaghrebin.com sur les manquements du paiement électronique en Tunisie et les améliorations à apporter pour ce marché, Sami Romdhane a appelé à la nécessité de revoir les connexions entre les banques de la place. Celles-ci doivent, selon lui, améliorer leurs systèmes d’informatisation. Sur un autre plan, M. Romdhane a affirmé que parmi les handicaps au développement de cette activité est la faiblesse du processeur unique. « Au Maroc, un deuxième processeur est entré sur le marché. L’Egypte compte trois processeurs. On voudrait bien entrer sur le marché tunisien, mais cela dépend de la volonté de toutes les parties prenantes », a-t-il reconnu.
Et d’ajouter qu’en Tunisie, les produits Visa comprennent tous les types de cartes, de la plus basique en passant par les cartes Gold, Platinium et Infinite dans des versions nationales et internationales. Ces cartes ont été conçues pour répondre aux besoins et aux modes de vie de tous les segments de la clientèle tout en leur permettant de bénéficier de privilèges et d’assistance, notamment à l’occasion de leurs voyages à l’étranger.
Présents dans plus de 200 pays, les produits Visa couvrent ainsi tout le spectre des cartes de Débit, Crédit et Prépayé avec une segmentation qui offre à chaque cible des avantages et des privilèges associés. Visa fournit aussi des services à forte valeur ajoutée pour les opérations transitant sur VisaNet (réseau qui est capable de traiter plus de 56.000 messages de transaction à la seconde, en offrant aux consommateurs une protection contre la fraude et en assurant aux commerçants la garantie des paiements) et outils de gestion du risque et de lutte contre la fraude (Visa Advanced Authorization, Visa Risk Manager, paiement sans contact (Visa payWave), mobilepayment, reporting et monitoring des dépenses pour les cartes Business…
En outre, Visa travaille sur le développement et l’amélioration de l’écosystème des paiements électroniques. L’objectif consiste à fournir aux intervenants, notamment les porteurs de cartes Visa, des solutions plus adaptées, plus commodes et plus simples d’utilisation avec une gestion efficace du risque. Par exemple des services innovants de paiement comme Visa ApplePay et Visa SamsungPay qui facilitent les paiements sécurisés avec une large variété d’appareils grâce à la technologie Visa Token Service (donner un numéro de carte utilisable pour une seule fois).