Si les négociations actuelles sur le dossier nucléaire iranien aboutissaient à une levée des sanctions contre l’Iran, une offre supplémentaire d’environ un million de barils par jour risquerait de se déverser sur le marché pétrolier mondial qui croule déjà sous la surabondance de l’offre.
Notre confrère de la presse électronique Al Watan rapporte qu’à Lausanne, les négociateurs des grandes puissances occidentales, les Etats-Unis en tête, et de l’Iran poursuivaient hier leurs discussions, afin de lever les derniers obstacles à un accord sur le dossier du nucléaire iranien.
Grace à cet accord, très probable, Téhéran pourra exporter autour d’un million de barils supplémentaires par jour, alors que le marché est déjà saturé : l’OPEP, qui pompe quelque 40% de la production pétrolière mondiale, a refusé en novembre dernier, sous l’influence de l’Arabie Saoudite, de réduire son plafond de production, ouvrant ainsi la voie à une dégringolade des cours du brut, en raison d’une offre surabondante, assure Al Watan.
Ainsi, depuis juin 2014, le baril de pétrole a perdu plus de 60% de sa valeur et risque donc de dégringoler davantage en cas d’offre supplémentaire qui viendrait de l’Iran.
En revanche, le seul espoir de voir les cours se redresser reste l’éventualité d’une aggravation des tensions au Yémen et les risques qui peuvent en découler sur la distribution du pétrole, si les détroits de Bab El Mandeb et d’Ormuz venaient à être fermés.