Contacté par leconomistemaghrebin.com, Brahim Missaoui, président de l’Association tunisienne de lutte contre la corruption, a affirmé qu’il n’existe pas de signes annonciateurs d’une bonne réforme et évolution dans les administrations au niveau de la productivité des fonctionnaires et au niveau de l’absentéisme.
Par ailleurs, les chiffres alarmants publiés par son association sur la productivité des fonctionnaires tunisiens ne semblent pas près de s’améliorer. Expliquant les raisons de cet avis, il a affirmé que toutes les lois qui ont été promulguées après le 14 janvier ne prévoient pas de réforme structurelle de l’administration tunisienne. Il est à rappeler que dans une étude publiée par la même association, il a été indiqué que le rendement du fonctionnaire tunisien demeure à son plus bas niveau soit 105 jours de travail sur 365.
Dans la même étude, l’association indique en outre que le taux de présence des fonctionnaires à leurs postes de travail sans fournir un effort significatif atteint les 80%.