Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé lundi 6 avril 2015 que la finance islamique, actuellement régie par des règles issues majoritairement de la finance traditionnelle, nécessite un cadre régulateur et des structures de contrôle répondant à ses risques spécifiques.
Secteur financier relativement récent, la finance islamique voit la demande pour ses produits augmenter rapidement. En effet, simple marché de niche au début des années 1970, le poids de la finance islamique a doublé en quatre ans et dispose déjà de 40 millions de clients sur 1,6 milliard de musulmans dans le monde mais ne représente encore que moins de 2% des avoirs totaux des banques, estimés à 140.000 milliards.
Le FMI relève aussi que la finance islamique connaît une croissance très rapide et dispose d’un potentiel important pour le soutien qu’elle pourrait apporter aux petites et moyennes entreprises, de même que son rôle potentiel en termes d’investissements dans les infrastructures publiques.