11 anciens membres de l’ Union générale des étudiants tunisiens ( UGET ), fichés par la police, ont entamé une grève de la faim, hier le 9 avril, afin de revendiquer leur droit de travailler et de passer les concours de la fonction publique.
D’ailleurs, d’autres anciens membres de l’UGET ont entamé une grève de la faim depuis le 16 mars. Malgré la dégradation de leur état de santé, les grévistes continuent encore leurs mouvements de protestation.
Récemment l’Avenue Habib Bourguiba a connu des Assemblées générales tenues par les représentants des grévistes afin d’expliquer la situation. De même, quelques membres de l’UGET ont eu recours au blocage du métro en guise de protestation. Par ailleurs, quelques membres de l’Union des diplômés chômeurs continuent leur grève de la faim à Gabès, à l’instant où cet article est rédigé.
Notons que le ministre de la Formation et de l’Emploi, Zied Ladhari a affirmé à maintes reprises qu’il existe plusieurs mécanisme pour financer des projets pour les grévistes et que l’état ne peut plus recourir aux recrutements massifs dans la fonction publique.