A l’heure où la Tunisie veut se remettre sur les rails, relancer l’investissement, créer des emplois et développer ses régions, le capital-investissement est incontestablement un levier de croissance, de création d’entreprises et d’emplois, aussi bien dans l’ensemble du pays que dans toutes les régions.
C’est pourquoi, l’Association Tunisienne des Investisseurs en Capital (ATIC) a choisi d’organiser le 23 avril sa première conférence annuelle sur le thème « Le capital-investissement : accélérateur de croissance de l’économie tunisienne ».
La première conférence annuelle de l’ATIC regroupera 30 SICAR, 10 sociétés de gestion de fonds et la Caisse Nationale des Dépôts et Consignations (CDC), ainsi que des cabinets spécialisés et la BIAT. Au total, 47 membres œuvrant pour « la création de valeur en Tunisie ».
Le « capital-investissement » est une activité financière consistant, pour un investisseur, à entrer dans le capital de sociétés non cotées à la Bourse et qui ont besoin de capitaux propres. Il s’agit d’un outil financier moderne permettant de mobiliser des capitaux pour résoudre les défaillances en fonds propres des start-up et des entreprises innovantes dont le ou les promoteur(s) sont des porteurs d’idées prometteuses qui n’ont pas de véritables moyens financiers. Les « investisseurs en capital » envisagent, à plus ou moins long terme, de céder leurs parts dans le capital de la société pour réaliser des plus-values. Leur retrait peut se faire de « gré à gré » ou par introduction de la société en Bourse.
Les investisseurs en capital-risque, auxquels s’adressent souvent les jeunes ou nouveaux promoteurs, font partie de l’ensemble des investisseurs en capital. Ils apportent au projet, en même temps que du capital, leurs réseaux d’affaires et leur expérience pour aider à la réussite de l’entreprise innovante, aux tout premiers stades de son développement. Auparavant, on peut également recourir au capital-amorçage pour finaliser une simple idée de projet au stade de Recherche et Développement.
Le capital-investissement prend diverses formes correspondant aux différentes étapes de la croissance et du développement de l’entreprise. On distingue 4 niveaux d’intervention :
• Le capital-risque, qui finance le démarrage d’une nouvelle entreprise
• Le capital-développement, qui finance le développement d’une entreprise
• Le capital-transmission, qui accompagne la transmission ou la cession d’une entreprise
• Le capital-retournement, qui contribue au redressement d’une entreprise en difficulté.