Que ce soit en Tunisie ou ailleurs, l’ entrepreneuriat féminin progresse et évolue au fil des ans. L’Association internationale des femmes entrepreneures ( AIFE ) a organisé, en ce mardi 14 avril, un workshop sur le thème “ Thinking export ”, au siège du Cepex. Promouvoir l’ entrepreneuriat féminin, telle est l’initiative lancée par la présidente de l’association de l’AIFE, Mme Rachida Jebnoun, qui a souligné l’importance de développer l’exportation en aidant les jeunes diplômé(e)s à réaliser leurs projets et à leur redonner le sourire.
Mme Jebnoun a ajouté : “Nous avons rencontré des jeunes filles qui voulaient aller de l’avant, donner le mieux d’elles-mêmes. Chacune d’elles a son propre projet, comme le projet botanique à Béjà dont les plantes médicinales se trouvent uniquement dans cette région, tandis qu’un autre projet comprend la collecte du plastique entre autres ».
Passer le cap de la réalisation: “Il faut qu’on passe à l’action, ces jeunes ont une grande volonté, de la persévérance, elles y croient et nous sommes là pour les soutenir. Notre but est de faire un label tunisien pour exporter. Nous avons connu des moments difficiles. C’est le prix de la liberté, voilà qu’à un certain moment nous constatons une bonne relance”, a-t-elle dit.
Chez les hommes, comme chez les femmes, un manager ou un leader avant tout doit d’abord être efficace dans son travail et atteindre ses objectifs. Aujourd’hui, les femmes s’affranchissent de plus en plus. Grâce à leur sens de l’écoute, elles sont capables de prendre les bonnes décisions. Bref, les femmes aux commandes sont des leaders comme les autres, outre le fait de tenir le rôle d’entrepreneures.
De son côté Noureddine Taktak, directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation ( APII ), a déclaré que le concept d’ entrepreneuriat féminin est récent en Tunisie. “ A un moment donné, on ne faisait pas de différence entre l’ entrepreneuriat féminin ou masculin ”, dit-il. Et d’ajouter quelques années plus tard, dans les pays de l’Europe ou les pays scandinaves, les femmes entrepreneures réussissent leur projet ”.
Et de poursuivre : “ En Tunisie, comme dans d’autres pays d’Europe cela commence à prendre de l’ampleur. Il faut les encourager et les inciter à développer leur potentiel ”.
Interrogé sur sa vision du leadership féminin dans les cinq ans à venir, le Directeur général de l’APII a recommandé de penser à la conjoncture économique. “ Les femmes auront leur mot à dire comme c’est le cas dans l’enseignement. On pourra envisager, dans quelques années, autant de chefs d’entreprise femmes que d’hommes ”, a-t-il estimé.
Pour sa part, Nihel Aloui, une jeune diplômée en agronomie, aimerait bien mener à terme son propre projet : “J’ai commencé à m’intéresser à l’ entrepreneuriat, en allant à des séminaires, comme ce workshop, et ma présence ici est pour me faire une idée précise sur la question ”.
“ Toute entreprise qui ambitionne de développer ses activités veut promouvoir ses exportations. Nous sommes présentes pour mieux les soutenir, notamment en information, encadrement et dans la facilitation des procédures d’exportation ”, a affirmé Chefia Chelbia, directeur central au Cepex.
Le PDG d’Amen Bank, Ahmed el Karm, a déclaré : “ Sur 5700 entreprises, plus de la moitié sont exportatrices. Il est de notre devoir de soutenir la femme et de renforcer l’exportation vers de nouveaux marchés, notamment asiatique ”.
Alexandre Ratle, présidente de l’Association des investisseurs européens, en Tunisie, a, pour sa part, indiqué que la Tunisie a tous les atouts pour réussir… Elle a la capacité de réformes ambitieuses et attractives pour développer sa croissance et le marché de l’emploi.
Vous voyez pourquoi on envie la Tunisie , c’est parce que la femme a sa place sur la scène et pas dans le placard, il faut dire que ces Tunisiennes dont je suis fier se sont battues pour préserver leurs droits acquis . Que Dieu Vous garde femmes Tunisiennes !