Environ 60 mille enseignants de l’enseignement de base observent ce mercredi 15 avril 2015, une grève générale suite à l’échec des négociations entre le syndicat et le ministère de l’Education.
Ces négociations avaient porté sur un ensemble de revendications des enseignants, notamment les augmentations salariales et les promotions professionnelles des enseignants.
Dans une intervention sur les ondes de Shems fm, le ministre de l’Education, Néji Jalloul, a rappelé qu’il respecte le droit à la grève « mentionné dans la Constitution ». Quant aux revendications des grévistes, il a estimé que « certaines sont logiques, alors que d’autres sont tout simplement irréalisables », à cause de l’insuffisance des finances de l’Etat.
Le ministre a d’autre part fait savoir que certaines revendications des enseignants grévistes ne dépendent pas des compétences du ministère de l’Education, à l’instar des demandes d’entrée à l’Institut supérieur de formation continue.
Toutefois, en dépit de la grève, M. Jalloul se dit « optimiste », car une solution pourrait être trouvée avec les partenaires sociaux au courant de la semaine prochaine. « Nous allons appeler de nouveau à des négociations après cette grève« , a-t-il fait savoir.
Il faudra faire comme Thatcher l’avait fait avec les grévistes en Angleterre, laisser pourrir la situation, ne rien négocier du tout jusqu’à ce que tout le monde en aie marre…