Dans un rapport intitulé « La fuite des cerveaux et le développement dans l’espace de l’UMA : le cas Algérie », et élaboré par une équipe de chercheurs et sociologues algériens, il s’avère que sur les 267 799 Algériens de niveau supérieur installés en Europe, 1,2% sont titulaires d’un PHD (plus haut niveau d’études).
Selon notre confrère Al Watan qui publie ce rapport, les compétences algériennes préfèrent la France qui accueille 75% des migrants qualifiés algériens, contre 11% pour le Canada et 4% pour la Grande-Bretagne. « Cependant, l’Espagne et l’Italie, qui sont les destinations favorites après la France et le Canada pour les Algériens en général, n’attirent pas pour autant les personnes qualifiées ».
En France, ajoute encore l’étude, il y a un volume important d’Algériens qualifiés, avec un effectif de 139 000 sur un effectif d’émigrés qualifiés ( bac+2 ans ) de l’ordre de 454 000 environ, soit 31% de la totalité, nettement supérieur à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE.
Le niveau des rémunérations des compétences originaires d’Algérie, lit-on dans le rapport, varie entre moins de 500 euros à 8000 euros et plus. « Le regroupement des niveaux, en trois classes plus ou moins homogènes, donne 35% des personnes qui perçoivent moins de 1500 euros, 25% entre 1500 et 2500 euros et puis 37% plus de 2500 euros. La rémunération comprend, certes, une catégorie de personnes sous-payées, mais elle dépend aussi du volume horaire de travail, donc de la nature du contrat de travail des migrants », ajoutent les auteurs de cette enquête.