Au moment où l’un des blessés de la révolution, Tarek Dziri, est hospitalisé à l’hôpital Saint Jacques à Nantes pour cause de blessures provoquées par les balles reçues le 12 janvier 2011 dans sa ville à el Fahs, un fonctionnaire de la municipalité de cette localité a sommé son épouse de quitter les lieux, au motif qu’elle réside dans une maison qui a été affectée à la CNSS.
Faute du logement promis maintes fois par les responsables, notamment par l’ancien Chef du gouvernement Mehdi Jomaa lequel avait déclaré avoir régularisé les promesses de logement pour 6 blessés de la révolution, et transmis des contrats à ces derniers ainsi que des papiers d’engagement de l’Etat envers ces personnes, y compris Tarek Dziri.
“Non seulement les responsables de l’Etat et du gouvernement n’honorent pas les promesses qu’ils font à longueur de journée mais ils viennent de franchir une ligne rouge ”, a publié la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, dans un communiqué, mardi 21 avril.
Par ailleurs, la FTCR s’indigne et lance un appel aux Tunisiens, aux associations, aux syndicats, à tous les représentants de la société civile, et aux organismes politiques, pour une forte mobilisation contre l’éviction de Mme Dziri de son domicile.