Le renforcement des soins de la première ligne et de la deuxième ligne, les programmes préventifs contre les maladies chroniques et les épidémies, l’instauration d’une meilleure gouvernance dans le secteur de la santé et la valorisation du secteur de la santé publique, telles sont les cinq priorités annoncées par le ministre de la Santé publique, Saïd Aïdi, hier, lors d’une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement.
Lors de son intervention, le ministre a affirmé que le citoyen doit rester le centre de la santé publique et que la santé publique est le garant de la santé des citoyens.
Vers le renforcement des services de santé de première et deuxième ligne (6MD)
Le ministre a considéré qu’il est nécessaire de recourir à ce renforcement notamment dans les régions de l’intérieur afin que chaque gouvernorat dispose de sa propre infrastructure de santé et que le patient ne se trouve pas obligé à faire des kilomètres pour recevoir les soins nécessaires. Dans ce sens, il a affirmé que 48 centres de santé verront le jour à titre de deux centres dans chaque gouvernorat. Par ailleurs, le ministre a affirmé qu’un inventaire sera fait sur 2100 centres afin d’évaluer leur situation selon la priorité. Revenant sur le manque de médicaments de diabète et de tension, le ministre a affirmé qu’un budget sera consacré pour fournir ces médicaments dans le centre de première ligne. Dans le même contexte, il a indiqué que la nomenclature des médicaments sera actualisée. Il est à noter que des améliorations verront le jour dans plusieurs hôpitaux au niveau des ressources humaines (25 MD) et le recrutement de 114 cadres paramédicaux et des agents.
Notons qu’il est prévu de renforcer les SAMU par des unités mobiles à Béjà, Siliana, Zaghouan, Médenine, Tataouine et Kébéli.
De la prévention avant toute chose
Le ministre a indiqué que face à la monté du phénomène du suicide des enfants, une stratégie nationale est en cours d’élaboration. D’après le ministre, trois comités ont été mis en place pour lutter contre le suicide et des plans au niveau régional élaborés. Revenant sur le traitement des médias avec le phénomène du suicide, il a indiqué que des formations au profit des journalistes seront assurées.
A cet égard, un cadre du ministère a indiqué que traiter le sujet du suicide médiatiquement a ses normes qu’il faut respecter, d’où l’importance de lancer ces formations.
Le ministre a affirmé que, dans le cadre de la prévention contre le diabète et l’obésité, un travail de concertation sera entamé avec les différents ministères afin de réduire le taux du sucre et de sel dans plusieurs produits. 120 cabinets seront renforcés pour lutter contre le tabagisme ainsi que le renforcement des services du Centre de lutte contre la violence contre la femme de Ben Arous.
Il a affirmé que le mois d’octobre connaîtra le lancement de la campagne de lutte contre le tabagisme « M-Health » avec l’OMS et l’Union internationale des télécommunications.
La promotion de la recherche médicale
Dans ce cadre, le ministre a affirmé qu’un projet a été lancé permettant aux cancéreux de bénéficier des protocoles les plus élaborés dans ce domaine. Par ailleurs, une unité de traitement a vu le jour pour prendre soin des malades de sclérose en plaques. Le ministre a souligné la nécessité d’élaborer un système permettant d’instaurer les régles d’une bonne gouvernance dans le secteur médical. D’ailleurs dans ce sens, il a indiqué qu’un système intitulé e-pharmacie sera mis en place pour assurer le contrôle de la distribution des médicaments de la Pharmacie centrale jusqu’à son arrivée aux hôpitaux. De même, le ministre a indiqué qu’il est prévu d’activer un dispositif permettant de mesurer le taux de satisfaction des patients dans les hôpitaux publics.
La valorisation du secteur de la Santé publique
Dans ce cadre, le ministre a affirmé que le nouveau système de résidanat et d’étude médicale sera révisé et que le système de formation continue en santé sera également révisé.
comment ces cinq points peuvent ils changer quelques chose dans un système qui travail a mi-temps (matinée de 6 heures) et dans ce mi-temps une heure est amputé des 6 pour cause de : retard de réveil, dépôt des enfants au crèches écoles,parfois même pour faire des courses), une heure est amputer pour s’alimenter (café de l’arrivée, casse-croûte de 11 heure, et …) et une heure pour chatter ou discuter (face book, lecture de journaux non médicaux bien sûr, discussion politique, du match de football, de la dernière recette …) et enfin départ avant une heure pour pouvoir ramasser les enfants, faire le reste des course …