Le Syndicat des journalistes tunisiens ( SNJT ) a publié, tard dans la soirée du mercredi 29 avril 2015, un communiqué dans lequel il a confirmé son refus d’accepter les condoléances des autorités libyennes, suite à la probable exécution de Soufiène Chourabi et Nazir Ktari.
Il a appelé le gouvernement tunisien à assumer ses responsabilités et mettre fin à l’attente et à l’angoisse, lui reprochant d’avoir toujours fait preuve de laxisme dans ce dossier et l’incite à vérifier la véracité de la déclaration du ministère libyen de la Justice et apporter des preuves concrètes, rappelant que plusieurs responsables tunisiens ont annoncé, à diverses occasions, que les deux journalistes étaient encore en vie.
Le syndicat a condamné le gouvernement libyen pour avoir négocié avec l’Etat tunisien, avec la logique des milices, et aussi pour avoir tu leur liquidation et appelle à la nécessité d’accélérer l’envoi des magistrats tunisiens en Libye pour enquêter sur ce dossier.
Dans le même sillage, le communiqué a appelé à la nécessité d’ouvrir une enquête en Tunisie sur la probabilité que certains responsables tunisiens dans les gouvernements précédent et actuel aient occulté des informations concernant le sort des deux collègues Soufiène Chourabi et Nazir Ktari.