Eillen Murray, la représentante de la Banque mondiale en Tunisie présente lors du forum, a évoqué le thème de l’endettement qui, selon elle, dans le cas de la Tunisie reste toutefois “soutenable”, contrairement à la Grèce qui connaît de graves difficultés économiques. Elle a également salué les Tunisiens et la société civile d’en parler et de se mobiliser pour débattre de cette problématique de l’endettement. Elle ajoute que la situation dans les deux pays n’est pas comparable puisque le taux de l’endettement de la Grèce atteint les 70%.
Quant aux solutions, la réponse est de faire des réformes économiques, d’utiliser la dette d’une manière intelligente et efficace, d’investir dans les régions pour promouvoir l’emploi. Les gens attendent de voir des résultats sur le terrain pour dire aussi “voilà qu’on s’intéresse à nos inquiétudes après la révolution”, a-t-elle dit.
Et de poursuivre : “ Il faut être sélectif par rapport au financement voir l’avantage comparatif de chaque bailleur de fonds et voir les conditions d’emprunt sur les divers projets. La Tunisie a toutes les bases de réussite et a tous les fondamentaux pour réussir et je crois qu’elle réussira”.
Enfin, elle a conclu : il faut un”endettement pour l’investissement et non pour la consommation”.