A l’occasion du 17 ème Forum économique de l’Economiste Maghrébin, qui se déroule dans un hôtel de la capitale sur le thème “ Le recours de la Tunisie au financement extérieur, nécessité et limites”, un diagnostic de la situation économique de la Tunisie a été présenté .
Aborder les enjeux auxquels le pays devrait faire face, dynamiser la croissance économique et l’employabilité, renforcer les performances de l’économie, en termes de croissance et de productivité, augmenter les ressources, tels sont les débats annoncés au cours de ce forum.
Présent lors de cette rencontre, le ministre des Finances, Slim Chaker, a déclaré que pour “dynamiser la croissance, il fallait reprendre le travail, augmenter la productivité, créer une croissance plus élevée, développer la visibilité et l’ investissement en Tunisie”.
Pour Serge Degallaix, ancien ambassadeur de France en Tunisie, en 2005, il faut augmenter le taux de croissance, notamment au niveau de la productivité.
Il a mentionné également que l’épargne nationale connaît un faible taux qui est de l’ordre de 13%. Il a fait une présentation sur l’utilisation des fonds extérieurs dans un processus de transition démocratique. Selon lui, les coûts de financement sont multiples, on parle de coût de financement multilatéral.
M. Degallaix place également comme élément essentiel la reconnaissance de l’importance de l’entreprise privée et publique, en mettant l’accent sur la nécessité de “restructurer le secteur public”. Enfin, il a conclu sur la motivation comme modèle de développement.